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Leur identité : Les rosiers appartiennent à la famille des Rosacées en compagnie d’un grand nombre de plantes fruitières (pommier, poirier, fraisier…) et ornementales (aubépines, sorbiers, potentilles…).
On dénombre environ 150 espèces botaniques (Rosa canina, R. chinensis, R. gallica, etc.) de ce petit arbuste à partir desquelles l’homme a créé par croisement, notamment depuis le début du XIXe siècle, des dizaines de milliers de variétés.
Sur le Trouve Plante, plusieurs pépinières se sont spécialisées dans la production de rosiers. C’est le cas des Roses Loubert, à la tête d’une fabuleuse collection de plus 3000 rosiers anciens et modernes agréée par le Conservatoire des collections végétales spécialisées (CCVS). Et d’autres « maisons » historiques comme André Ève, Guillot, Meilland-Richardier ou Georges Delbard dont le « jardin-verger de Malicorne » abrite une importante collection de rosiers et de fruitiers, estampillée elle aussi par le CCVS. Sans oublier les pépinières Candice Rose, Fabien Ducher, Mela Rosa, Oriot Philippe, Roses de Charme, les pépinières de la Saulaie et de la Guérinais, la Roseraie de Berty ou encore les Roses anciennes du Jardin Talos et Lens Roses en Belgique.
Leur origine géographique : Europe, Asie, Afrique du Nord et Amérique du Nord.
Leurs atouts : Admirable et abondante floraison, parfum exquis et même couleur du feuillage pour certaines variétés : les qualités remarquables de la « reine des jardins » ne sont plus à démontrer.
En outre, ses différentes formes lui permettent de s’adapter à de nombreux usages et de satisfaire à peu près tous les goûts : « buisson » pour les massifs, « couvre-sol » pour les bordures, « nain » pour la culture en pot, « paysager » pour les grands espaces, « tige » pour prendre de la hauteur, « grimpant » pour décorer un mur ou une palissade, « sarmenteux » pour partir à l’assaut d’un arbre mort… Sans oublier les variétés sans épines !
Depuis les années 1840, la création de rosiers remontants capables de fleurir plusieurs fois dans l’année, permet d’avoir des roses au printemps (mai-juin) mais aussi en été et même, du fait de l’élévation des températures provoquée par le changement climatique, jusqu’au début de l’hiver.
Leur mode de reproduction : Mises à part les roses anciennes que l’on peut facilement bouturer, la multiplication des rosiers se fait essentiellement par greffage. Elle est donc réservée aux jardiniers confirmés et aux professionnels.
Attention : éviter en terrain calcaire les variétés greffées sur Rosa multiflora, très sensible à la chlorose (jaunissement des feuilles). Demander conseil à votre pépiniériste qui vous proposera des porte-greffes résistants comme R. canina ou R. laxa.
Leur culture : Hormis les deux années qui suivent la plantation où il faut veiller à l’arroser régulièrement, notamment l’été, le temps que son système racinaire soit suffisamment développé, le rosier demande peu d’entretien.
Au printemps, un apport de compost ou d’engrais « spécial rosier », enrichi en magnésie, lui apportera les éléments nécessaires à sa croissance.
En été, un binage, suivi d’une bonne couche de paillage, gardera le sol frais et limitera la fréquence des arrosages. Dans les régions à hiver (très) froid, le paillage de la souche préservera celle-ci d’éventuels dégâts dus au gel.
La taille de formation chaque année en fin d’hiver (ou après la floraison pour les variétés non remontantes) et la suppression régulière des fleurs fanées sera la garantie de floraisons abondantes et renouvelées.
Enfin, les rosiers doivent faire face à de nombreux ennemis qu’il convient de surveiller de près : rouille, oïdium, maladie des taches noires, pucerons, araignées rouges sans oublier les virus.
Soleil
Bien drainé, riche, humifère
Arroser l’été par forte chaleur
Résiste jusqu’à -20°C
Virus, taches noires, rouille, oïdium, pucerons, araignées rouges