Plantes grimpantes

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Clematis, Lonicera, Passiflora, Wisteria...

Leur identité : La force du faible ? Contraintes de s’agripper à un support pour survivre, les plantes grimpantes ont su utiliser diverses stratégies pour tirer leur épingle du jeu et accéder à une ressource vitale pour tous les végétaux chlorophylliens : la lumière.

Entre la glycine, la clématite, le chèvrefeuille ou l’ipomée dont les tiges s’enroulent autour d’un tronc, d’un piquet ou d’une pergola, la vigne vierge (Parthenocissus tricuspidata) munie de ventouses lui permettant d’adhérer aux façades les plus lisses, le lierre et la bignone dotées de racines aériennes transformées en crampons, la vigne et ses sarments volubiles capables de s’entortiller autour du moindre fil ou encore les rosiers grimpants qui parviennent, grâce à leurs solides épines, à se hisser à la cime d’un arbre ou d’un mur palissé, la palette des solutions est vaste. Et d’une efficacité à toute épreuve.

Plusieurs pépinières du Trouve Plante proposent un grand choix de plantes grimpantes. Aoba possède une collection de Lardizabalacées (famille des akébies) et une autre de Schizophragma (ou faux hortensias grimpants) labelisées par le Conservatoire des collections végétales spécialisées (CCVS).

Même chose pour Javoy et Travers chacune à la tête d’une fabuleuse collection de clématites, reconnues elles aussi par le CCVS. On notera également l’exceptionnelle collection de bougainvilliers (CCVS) de Tijardin près de Montpellier.

Impossible de ne pas citer, pour finir, les pépinières Bonnet-Braun, Patrick Nicolas, La Ferme de la Pomme Liane ainsi que la Boutique du Lierre qui a repris, en 2023, la très belle collection de lierres d’Olivier Arcelus. Sans oublier les chèvrefeuilles des Pépinières de la Grée et les impressionnantes « glycines en arbre » du Domaine des Rochettes.

Leurs atouts : Les plantes grimpantes ont le grand avantage de couvrir rapidement des surfaces verticales, offrant ainsi des solutions à la fois pratiques et esthétiques bienvenues pour le jardinier.

Qu’il s’agisse de décorer un mur ou une clôture, de cacher un vis-à-vis pour peu que l’espèce choisie ait un feuillage persistant (jasmin étoilé, lierre, Clematis armandii…), de laisser grimper un rosier liane sur un arbre mort ou de recouvrir le toit d’une pergola pour aménager un espace ombragé en été, les services qu’elles rendent sont nombreux.

Le parfum enivrant de certaines espèces (jasmins, chèvrefeuilles…) ajoute au charme de leur feuillage et de leur floraison souvent généreuse pour ne pas dire exubérante.

Outre leur intérêt visuel, certaines grimpantes ont des propriétés nourricières indéniables : vigne de table élevée en treille et actinidias permettent de se régaler de raisins, kiwis et kiwaïs.

Enfin, dans les régions à climat très tempéré (ou sous serre), la grenadille (Passiflora edulis) vous gratifiera de ses délicieux fruits de la passion !

Leur mode de reproduction : Par semis, bouturage ou marcottage.

Leur culture : Palissade, treillis, mur, pergola : le support doit bien sûr être adapté à la morphologie et à la physiologie de chaque grimpante.

La plupart apprécient les situations ensoleillées mais certaines comme l’hortensia grimpant (Hydrangea anomala ssp. petiolaris) ou les schizophragmas préfèrent l’ombre et les façades exposées au nord.

Si le jasmin étoilé (Trachelospermum jasminoides) accepte tous les types de sol, d’autres comme les clématites ont besoin de terrains frais et bien drainés. Quant aux glycines, un sol trop calcaire peut faire jaunir leur feuillage (chlorose).

Contrairement à une idée reçue, de nombreuses passiflores (Passiflora caerulea et incarnata notamment ) sont rustiques sous nos climats (jusqu’à -15°C). Même chose pour les jasmins : si certaines espèces sont frileuses d’autres, comme le jasmin blanc (J. officinale), supportent jusqu’à -10° C et peuvent donc être cultivées en pleine terre dans de nombreuses régions.

La taille est également indispensable pour contrôler la croissance et éviter, dans certains cas, de se faire envahir. Mais ses modalités dépendent de l’espèce choisie. Demandez conseil à votre pépiniériste !