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Leur identité : Les iris, dont les fleurs présentent une variété de coloris quasi infinie, offrent à la fin du printemps un véritable festival visuel que les passionnés du monde entier attendent chaque année avec impatience.
Il s’agit de plantes vivaces à bulbe ou à rhizome appartenant à la famille des Iridacées, à l’instar du freesia ou du crocosmia. Les botanistes en recensent plus de 200 espèces à travers le monde, dont bon nombre poussent dans nos jardins.
Reconnaissable à ses tiges dressées (de 15 cm à 1,50 m de haut), ses rhizomes charnus, ses feuilles vertes en forme d’épée et, surtout, ses magnifiques fleurs nectarifères, l’iris le plus couramment cultivé (Iris germanica ou iris barbu), est un hybride stérile issu de croisements entre plusieurs espèces botaniques.
Divisés en trois catégories selon leur taille (grands, intermédiaires, nains), il en existe un nombre incalculable de variétés sélectionnées par l’homme depuis bientôt deux siècles, principalement sur la couleur de leurs fleurs qui se décline sur tous les tons à l’exception notable du rouge.
Moins connues, d’autres espèces d’iris n’en méritent pas moins toute l’attention des jardiniers. C’est le cas notamment de l’iris de Sibérie (I. sibirica), de l’iris du Japon (I. ensata) et d’I. versicolor, aux fleurs plus petites mais d’une élégance raffinée, qui s’épanouissent dans des conditions humides, idéalement en bord d’étang.
Sans oublier les iris aquatiques, comme l’iris des marais (I. pseudacorus), dont les racines poussent carrément sous l’eau. Pour la petite histoire, cet iris, à la somptueuse floraison jaune que l’on trouve dans nos régions à l’état sauvage, est la véritable « fleur de lys » qui a longtemps servi d’emblème aux rois de France.
Plusieurs pépinières du Trouve Plante proposent un très grand choix d’iris. C’est le cas notamment de Bourdillon Iris, d’Iris Cayeux, de Jardin d’Iris, des Filles de l’Eau Les Filles du Vent, des Senteurs du Quercy, des Pivoines Alain Tricot, de la Pépinière des Avettes ou encore de la Pépinière Aoba qui détient une collection d’iris botaniques labelisée par le Conservatoire des collections végétales spécialisées (CCVS).
Leur origine géographique : Europe centrale et orientale, Moyen-Orient, y compris l’Iris de… Sibérie. L’iris du Japon provient, quant à lui, bel et bien de l’archipel nippon.
Leurs atouts : Même si leur floraison est (trop) éphémère, la beauté exceptionnelle des iris justifie largement de leur consacrer un minimum de place au jardin, dans les massifs, en bordure, sur un talus, le long d’un mur ou en rocaille.
D’autant qu’en choisissant un panel de variétés à précocité échelonnée, on peut faire durer le spectacle de la toute fin avril à la première semaine de juin, soit quasiment six semaines.
Mieux : certaines variétés remontantes d’I. germanica, dont il existe une remarquable collection labelisée par le CCVS au parc floral de la Source, à Orléans, offrent une seconde floraison à partir de la fin de l’été. Et, certaines années, jusqu’à Noël pour peu que les températures restent suffisamment douces et sous réserve de les avoir correctement fertilisées et arrosées en juillet et août.
Enfin certaines espèces comme l’iris d’Alger (I. unguicularis) ou l’iris réticulé (I. reticulata) ont le bon goût de fleurir en hiver, à une époque où le jardin manque singulièrement de couleurs.
Leur mode de reproduction : Par division des rhizomes, idéalement en été pour I. germanica.
Leur culture : Une fois bien installés, de préférence au soleil, les iris ne demandent aucun soin particulier. Planter les I. germanica dans un sol bien drainé, légèrement acide à neutre.
En terrain argileux, ajouter du sable pour éviter la rétention d’eau, un excès d’humidité pouvant entraîner le pourrissement des rhizomes.
Enfin, veillez à bien surveiller les limaces qui raffolent de leurs feuilles. En cas de survenue de taches noires, ôtez les feuilles malades.
Soleil
Bien drainé, légèrement acide à neutre.
Régulier pour les Iris de Sibérie et du Japon
Très bonne résistance au froid (jusqu'à -20°C)
Limaces, taches foliaires