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Leur identité : Les érables sont de remarquables arbres et arbustes d’ornement réputés pour la beauté de leur feuillage caduc, qui se pare de couleurs flamboyantes en automne, et leur grande diversité, avec plus de 150 espèces botaniques réparties à travers le monde ainsi que des milliers de variétés ou cultivars créés par l’homme. Ils appartiennent au genre Acer et à la famille des Acéracées dont ils sont les principaux représentants.
Si leur feuille palmée, symbole du Canada, les a rendus célèbres, c’est surtout leurs fruits, ou disamares, que l’on voit tournoyer tels des hélices dans le vent d’automne, qui les caractérise le mieux sur le plan botanique.
Courant dans nos forêts et sur nos talus, l’érable champêtre (A. campestre) est un bel arbre de 10 à 15 m de hauteur. Loin toutefois derrière l’érable sycomore ou érable faux-platane (A. pseudoplatanus) dont les feuilles ressemblent à celles du figuier et qui peut atteindre facilement le double. Avec son cousin, l’érable plane (A. platanoides) au port plus étalé, il est très apprécié des jardiniers disposant de suffisamment d’espace.
L’érable de Montpellier (A. monspessulanum) est naturellement très présent dans le sud de la France.
Difficile, en revanche, de citer tous les érables exotiques tant ils sont nombreux. À commencer par les érables du Japon (A. palmatum) dont la diversité de silhouettes et de feuillages est tout simplement extraordinaire. En outre, leur volume réduit permet de les cultiver dans des petits jardins ou sur des balcons et terrasses en bac ou en pot.
Plusieurs pépinières du Trouve Plante, comme Choteau, Maillot Bonsaï, Nova Plants, Val de Jargeau et Vent Val, se sont spécialisées dans la production de ces arbres et arbustes fascinants.
Leur origine géographique : Régions tempérées d’Europe, d’Amérique et d’Asie.
Leurs atouts : Le feuillage est incontestablement le principal attrait des érables. Il y a d’abord ces somptueuses couleurs d’automne qui vont, selon les espèces, du jaune au rouge foncé en passant par toutes les nuances du jaune doré, de l’orange et du rose. Mais pas seulement. Par exemple, la variété ‘Flamingo’ de l’érable à feuille de frêne (A. negundo) arbore, pendant tout l’été, des feuilles d’un beau vert brillant panaché de blanc. Au printemps, le jeune feuillage d’A. pseudoplatanus ‘Brilliantissimum’ prend, quant à lui, d’insolites teintes rose crevette.
Et que dire de ces innombrables érables du Japon dont le feuillage finement découpé change au fil des saisons : rouge, jaune ou brun olive lors de la pousse de printemps, puis le vert (ou le jaune) en été avant de rougir à nouveau en automne. Le spectacle est permanent !
En plus de l’attractivité de leur feuillage, le tronc et les branches de certaines espèces sont recouverts d’écorces remarquables : verte rayée de blanc pour l’érable à peau de serpent (A. davidii), brun acajou pour l’érable à écorce de papier (A. griseum) ou érable cannelle qui a, de plus, la particularité de se desquamer à la manière des bouleaux. Sans doute l’une des plus belles écorces que l’on peut admirer dans les jardins.
Enfin, comment ne pas citer le fameux érable à sucre (A. saccharinum) dont les Canadiens extraient un délicieux sirop !
Leur mode de reproduction : Semis ou bouturage.
Leur culture : Elle ne pose pas de difficultés majeures. Choisir une exposition ensoleillée ou mi-ombre, notamment pour les érables asiatiques qui craignent les brûlures du soleil.
Le sol doit être frais, plutôt acide (à l’exception d’A.negundo plus à son aise en terrain calcaire) voire carrément acide pour les érables japonais. Ces derniers sont ceux qui demandent le plus de soins, notamment en termes de fertilisation et d’arrosage avec des apports réguliers mais sans excès.
Le paillage au pied est recommandé à partir du printemps pour maintenir le sol frais.
Les érables du Japon sont également plus sensibles aux attaques parasitaires (pucerons, cochenilles) et aux maladies fongiques (verticilliose).
La taille n’est pas indispensable sauf pour retirer les bois morts ou donner une forme à votre sujet
Soleil ou mi-ombre
Plutôt acide et frais avec des variations selon les espèces
Pas nécessaire, sauf érable du Japon
Résistent jusqu’à -10 à -20°C
Pucerons, cochenilles. Verticilliose surtout sur les érables du Japon