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Leur identité : Bienvenue dans le monde enchanté des clématites, ces plantes grimpantes à la beauté fascinante et à la diversité infinie ! Qu’on en juge : plus de 400 espèces botaniques sont recensées sur la planète et regroupées dans diverses catégories selon que leur tige est ligneuse, semi-ligneuse ou herbacée (Clematis integrifolia), leur feuillage caduc ou persistant (C. armandii), leur floraison printanière, estivale, automnale (C. orientalis) et même hivernale (C. cirrhosa), leurs fleurs de grande (C. jackmanii) ou de petite taille. (C. montana).
Toutes ces clématites, dont le nom dérive du mot grec klematis qui signifie « sarment », appartiennent à la nombreuse famille des Renonculacées comme les ancolies, les hellébores et, bien sûr, les renoncules.
Deux collections de clématites sont agréées par le Conservatoire national des collections végétales spécialisées (CCVS) : celle des pépinières Javoy Plantes (338 taxons dont 46 espèces) et celle des Pépinières Travers (240 taxons). Ces deux pépinières font partie du Trouve Plante.
Leur origine géographique : Très diverse là aussi puisque les clématites proviennent des deux hémisphères : Europe, Chine, Himalaya, Amérique du Nord et Amérique centrale, Australie, Nouvelle-Zélande. Chez nous, la clématite des haies (C. vitalba), aux fleurs blanches très parfumées, se rencontre fréquemment dans les haies et les bois qu’elle recouvre en hiver de ses fruits à l’aspect cotonneux.
Leurs atouts : Leurs fleurs simples ou doubles, aux formes variées et aux teintes vives ou pastels, parfois délicieusement parfumées, offrent un spectacle grandiose du printemps à l’automne, selon l’espèce. Que vous préfériez le bleu profond, le rose doux, le blanc immaculé ou le pourpre royal, il y a forcément une clématite à votre goût !
La magie de ces plantes volubiles réside aussi dans leur formidable capacité à grimper, escalader et s’enrouler autour de tout support disponible grâce à leurs tiges flexibles pouvant mesurer jusqu’à 15 m de long. Que ce soit une pergola, une clôture, un arbre ou un mur, elles enchantent n’importe quel espace du jardin qu’il soit formel ou sauvage.
Plus insolite : les espèces à tige herbacée, très florifères mais à développement limité, peuvent même servir de couvre-sol ou être utilisées pour orner les plantes dégarnies à la base. Il est également possible de les cultiver en pot ou en jardinière.
Leur mode de reproduction : la multiplication se fait généralement par bouturage ou marcottage. Mais on peut aussi procéder par semis sous châssis froid en automne.
Leur culture : Facile à entretenir, la clématite prospère dans les sols bien drainés, légèrement acides à neutres. Un emplacement en plein soleil, où elle peut bénéficier de la lumière directe pendant au moins six heures par jour, est idéal pour obtenir une floraison abondante.
Pour une meilleure reprise, la clématite doit être plantée de façon inclinée vers son support en prenant soin de protéger le pied par un épais paillage ou une tuile pour garder la fraîcheur.
La taille est essentielle pour encourager la croissance et la floraison. De ce point de vue, les clématites se divisent en trois groupes : les espèces qui fleurissent sur le bois de l’année précédente (taille haute après la floraison de printemps), celles qui fleurissent sur le bois de l’année en cours (taille courte en février) et enfin celles qui fleurissent sur les deux (taille intermédiaire). Il est crucial de tailler en conséquence pour ne pas nuire à la floraison.
L’arrosage doit être régulier mais sans excès, car les clématites craignent les sols constamment détrempés (pourrissement racinaire, apparition de maladies). En ce qui concerne les parasites, il est essentiel de surveiller les pucerons, les aleurodes mais aussi les limaces et les escargots, friands de ses feuilles.
Ensoleillée
Drainé, acide à neutre
Régulier mais sans excès pour éviter le pourrissement du pied
Bonne résistance au froid
Pucerons, aleurodes, limaces, escargots