Menu
Son identité : Particulièrement apprécié pour son fruit juteux et parfumés, l’abricotier est un arbre à feuillage caduc appartenant à la famille des Rosacées au même titre que de nombreux arbres fruitiers (pommier, poirier, cerisier…) et de non moins nombreuses plantes ornementales (rosier, aubépine, spirées etc.). Il s’épanouit particulièrement dans les régions au climat doux et ensoleillé mais, à la faveur du réchauffement climatique, sa culture s’étend de plus en plus vers le nord.
Il existe un grand nombre de variétés réputées pour leurs qualités gustatives. C’est le cas du ‘Polonais’ (ou ‘Orangé de Provence), du ‘Rouge du Roussillon’, du ‘Bergeron’, du ‘Luizet’, de ‘Orangered’ ou encore du ‘Pêche de Nancy’.
À noter que l’abricotier japonais (Prunus mume) est une espèce voisine réputée pour sa spectaculaire floraison printanière mais dont les fruits, acides, ne sont guère appréciés.
Sur le Trouve Plante, la Pépinière de Haute-Provence, les pépinières Chatelain, Clos Normand, Les Arbres Éric Dumont, Grange, Jabouin ainsi que La Petite Pépinière proposent un grand choix de variétés d’abricotiers.
Sans oublier les Pépinières et Roseraies Georges Delbard, dont le « jardin-verger de Malicorne » qui abrite une importante collection de rosiers et de fruitiers, a reçu l’agrément du Conservatoire des collections végétales spécialisées (CCVS).
Son origine géographique : En dépit de son nom latin, qui signifie prunier d’Arménie, l’abricotier est originaire de Chine où il est cultivé depuis 2000 ans.
Ses atouts : En plus d’une belle floraison printanière rose ou blanche, l’abricotier est surtout cultivé pour ses fruits savoureux à la peau veloutée, jaune ou orangée, souvent teintée de rouge du côté ensoleillé, dont la récolte intervient en été à partir de juin pour les variétés les plus précoces. Ils se consomment frais ou séchés, en confiture, pâtisserie ou compotes.
Bon à savoir : certaines variétés naines, comme ‘Garden ApriGold’, sont adaptées à la culture en bac ou en pot et donnent de bonnes récoltes. Idéal pour balcons, terrasses et petits jardins de ville sous réserve qu’ils soient bien lumineux.
Son mode de reproduction : La multiplication de l’abricotier s’effectue essentiellement par greffage de la variété désirée sur un porte-greffe adapté aux conditions pédoclimatiques de votre région.
Sa culture : L’abricotier apprécie la chaleur et la lumière, indispensables à une bonne fructification. Mais attention : si certaines variétés, comme ‘Polonais’ ou ‘Luizet’, sont résistantes à des températures allant jusqu’à -20°C, ce n’est pas le cas des fleurs qui gèlent à partir de -3°C.
Il est donc plus prudent d’opter, dans les régions froides ou le risque de gelées printanières est important, pour des variétés à floraison tardive (‘Murlasine’, ‘Tardif Delbard’, ‘Tardif de Bordaneil’…).
Allergique aux sols argileux compacts, l’abricotier préfère les terrains équilibrés et bien drainés même calcaires.
L’arrosage n’est pas indispensable sauf pendant les premières années en période de sécheresse.
La taille est importante car elle favorise la croissance des branches fruitières et améliore la qualité des fruits. Comme pour les autres fruitiers du genre Prunus (cerisier, pêcher, prunier), l’opération s’effectue de préférence en été et par temps sec : la cicatrisation plus rapide des plaies évite ainsi l’apparition de gommose.
La suppression des rameaux émanant du porte-greffe est impérative pour ne pas épuiser la partie productive de l’arbre.
Malheureusement, l’abricotier est régulièrement attaqué par de nombreux parasites : pucerons, acariens, mouche de l’abricot, chenille du papillon Cossus, scolytes, côté ravageurs ; gommose, oïdium, moniliose, côté maladies.
Ensoleillée
Bien drainé, même calcaire
En cas de sécheresse uniquement
Jusqu'à -20°C pour certaines variétés (‘Polonais’, ‘Luizet’)
Pucerons, acariens, mouche de l’abricot, chenille du papillon Cossus, scolytes, côté ravageurs ; gommose, oïdium, moniliose, côté maladies.