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Son identité : Le prunier appartient à la famille des Rosacées aux côtés d’un grand nombre d’espèces fruitières (pommier, cerisier…) mais aussi de plantes ornementales comme les rosiers, les aubépines, les potentilles et bien d’autres encore.
Il est également l’espèce type du genre Prunus qui regroupe les principaux arbres fruitiers à noyaux (abricotier, pêcher, amandier…) mais aussi, de façon plus étonnante, des arbustes décoratifs comme le laurier du Portugal (Prunus lusitanica) et le laurier cerise ou laurier palme (Prunus laurocerasus) dont la forme de la feuille leur vaut d’être communément appelés « lauriers » mais qui sont botaniquement très différents du « vrai » laurier (Laurus nobilis) utilisé en cuisine.
Arbre de taille moyenne (jusqu’à 6 m de haut) à feuillage caduc, le prunier se décline en une multitude de variétés dont les fruits délicieux offrent une gamme étendue de saveurs, de textures et de couleurs, allant du jaune doré au pourpre profond. Parmi les plus connues, on peut citer la ‘Reine Claude’, la ‘Prune d’Ente’, ‘Damas’, ‘Goutte d’Or’, ‘Sainte Catherine’ mais aussi les différentes quetsches et mirabelles.
Plusieurs pépinières du Trouve Plante proposent un grand choix de pruniers. C’est le cas notamment de la pépinière Les Arbres Éric Dumont, de la Pépinière de Haute-Provence, des pépinières Atmosvert, Chatelain, du Clos Normand, Grange, Ripoche, La Maison du Bananier, La Petite Pépinière ou encore les Pépinières d’Enghien en Belgique.
Enfin, les Pépinières et Roseraies Georges Delbard, dont le « jardin-verger de Malicorne » abrite une importante collection de rosiers et de fruitiers, ont reçu le prestigieux label du Conservatoire des collections végétales spécialisées (CCVS).
Son origine géographique : Asie, Europe.
Ses atouts : Outre ses fruits très appréciés, qui se consomment frais ou cuits, en pâtisserie, en confiture ou sous forme de liqueur et d’eau-de-vie, le prunier a d’indéniables qualités décoratives.
Sa floraison précoce, annonciatrice du printemps, illumine le jardin. L’arbre se couvre alors d’une multitude de petites fleurs, d’un blanc pur ou légèrement rosées, qui ne manquent pas d’attirer les regards et les pollinisateurs.
Son mode de reproduction : Par greffage sur des porte-greffes (généralement le prunier Saint Julien ou le Myrobolan, également appelé « prunier cerise ») adaptés au sol, au climat mais aussi à la forme et au volume que l’on veut donner à l’arbre.
La greffe permet également de hâter la production de prunes, qui démarre dès la 3e année, mais donne son plein rendement à partir de 6-8 ans selon les variétés.
Sa culture : Le prunier n’est pas un arbre particulièrement exigeant. Offrez-lui un sol bien drainé, légèrement acide à neutre et une exposition ensoleillée.
S’il est adapté à un large éventail de climats, une certaine vigilance est nécessaire dans les régions exposées aux gelées d’avril en optant pour des variétés à floraison tardive.
En termes d’arrosage, son enracinement superficiel nécessite un apport d’eau régulier, surtout durant les années qui suivent la plantation.
Pour éviter la gommose, la taille doit s’effectuer de préférence par temps sec, à la fin de l’été, ce qui permet aux plaies de sécher plus vite et d’empêcher, ainsi, la contamination par des champignons parasites.
À ce sujet, le prunier est confronté à bon nombre de maladies (rouille, moniliose) et de ravageurs (cochenilles, acariens, carpocapse ou « ver du prunier ») qu’il convient de surveiller de près.
Soleil
Bien drainé, légèrement acide à neutre
Régulier les premières années
Très bonne résistance au froid mais les fleurs
Rouille, moniliose, cochenilles, pucerons, ver du prunier (carpocapse), acariens