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Leur identité : Avec 30.000 espèces recensées dans le monde, les orchidées sont l’une des familles les plus nombreuses de la flore mondiale. Et si l’on ajoute les 100.000 variétés horticoles obtenues à ce jour par croisement, on peut vraiment parler de groupe pléthorique !
Bien que l’immense majorité de ces plantes monocotylédones proviennent des régions tropicales du Globe (notamment l’Amérique et l’Asie), certaines, et non des moindres, comme les Ophrys et les Orchis, poussent naturellement en France. En particulier dans les prairies sauvages de plaine ou de moyenne montagne mais aussi dans les jardins (à condition de ne pas tondre la pelouse au printemps…) où, d’avril à juin, leurs fleurs élégantes émergent au-dessus des herbes.
Petite ombre au tableau : sur les 160 espèces sauvages répertoriées en métropole, un tiers sont menacées de disparition ou proches de l’être…
Mais les orchidées les plus prisées des amateurs sont bien trop frileuses pour pousser en extérieur. Qu’il s’agisse des Phalaenopsis, les fameuses « orchidées papillons », des Cattleya, des Cymbidium, des Dendrobium, des Oncidium, des Vanda ou des Paphiopedilum (ou « sabots de Vénus ») pour ne citer que les principaux genres, ces joyaux botaniques ne supportent que l’atmosphère émolliente des habitations ou des serres chauffées.
Nombre d’entre elles sont épiphytes, ce qui signifient que leurs racines ne se développent pas dans le sol mais s’accrochent à des supports comme l’écorce des arbres.
Autre particularité : les orchidées vivent en symbiose avec des champignons microscopiques qui facilitent la germination de leurs graines minuscules, dépourvues de réserves nutritives, et compensent l’absence de radicelles sur leurs racines.
Enfin, leurs fleurs sont, dans l’immense majorité des cas, dépendantes des insectes pour se polliniser. Certaines, comme l’ophrys abeille (O. apifera) dont le labelle mime la femelle d’un bourdon, ont développé des stratégies très sophistiquées pour les attirer.
Plusieurs pépinières du Trouve Plante proposent un grand choix d’orchidées. C’est le cas notamment de Vacherot & Lecoufle qui possède trois collections de Cattleya, de Paphiopedilum et de Phragmipedium labelisées par le Conservatoire des collections végétales spécialisées (CCVS), de La Canopée, de Plantemania ou encore des Orchidées de Michel Vacherot.
Leurs atouts : Si leur feuillage est généralement quelconque, la floraison des orchidées est un véritable enchantement.
Élégance du graphisme, large palette de couleurs et de motifs, ces plantes dont le nom dérive du mot grec orkhis qui signifie testicule (!) en raison de la forme des racines de certaines d’entre elles, apportent une touche exotique très dépaysante.
Sans oublier, le parfum enivrant qu’exhalent les fleurs de Cattleya, de Maxillaria ou de Brassia. Mention spéciale pour les Phalaenopsis dont les superbes fleurs restent épanouies pendant plusieurs mois et qu’il est relativement facile de faire refleurir.
Sachez enfin que les gousses de vanille, utilisées pour parfumer les desserts, sont les fruits de trois espèces d’orchidées tropicales du genre Vanilla.
Leur mode de reproduction : Si, comme on l’a vu, la reproduction sexuée est fréquente dans la nature, le recours au semis reste toutefois une opération complexe pour le jardinier amateur. Le mieux est de procéder par bouturage de tige florale ou division des pseudobulbes.
Leur culture : Pour réussir la culture de vos orchidées, il convient de les placer sous une lumière vive mais indirecte, dans une pièce chaude mais pas trop sèche.
Si elles apprécient de passer l’été au grand air, il convient de les rentrer dès le début de l’automne, lorsque les températures nocturnes descendent en dessous de 15°C.
Attention, certaines espèces comme les Cattlyea, qui ont besoin de fraîcheur (mais pas de froid !) pour fleurir, doivent passer l’hiver dans une véranda ou une serre non chauffées.
Les orchidées épiphytes doivent être plantées dans un substrat d’écorces de pin que l’on trouve facilement dans le commerce.
Pour celles dont les racines poussent en terre, il convient d’utiliser un mélange léger de sable et de terreau adapté à l’espèce cultivée.
L’arrosage, modéré, se fait généralement par bassinage lorsque le substrat est sec.
Côté parasitisme : les cochenilles et les acariens sont à surveiller étroitement.
Soleil indirect
Ecorces ou substrat léger et drainant
Modéré
Sensibles au froid
Cochenilles, acariens, champignons