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Leur identité : Les azalées sont des plantes arbustives à la floraison généreuse qui font partie de la famille des Éricacées comme les bruyères, les myrtilles et les airelles.
Les principales espèces cultivées sont l’azalée japonaise (Azalea japonica) dont les feuilles sont persistantes, l’azalée de Chine (A. mollis) à feuillage caduc et l’azalée de l’Inde ou azalée des fleuristes (A. indica) qui garde ses feuilles en hiver.
Si les deux premières sont rustiques (jusqu’à -20°C) et peuvent être plantées en extérieur dans le jardin, la troisième ne l’est pas. Sous nos latitudes, elle se cultive donc impérativement en pot et doit être rentrée en hiver dans un local frais et éclairé.
À noter que si les jardiniers ont conservé le nom de genre Azalea, les botanistes ont regroupé depuis des décennies toutes ces plantes de terre de bruyère sous le genre Rhododendron. L’azalée japonaise s’appelle donc également Rhododendron japonicum, l’azalée de Chine, Rhododendron molle et l’azalée de l’Inde Rhododendron simsii ou indicum.
Très populaires, toutes ces azalées ont donné naissance, grâce au travail des pépiniéristes et des obtenteurs, à des milliers de variétés aux coloris différents.
Plusieurs pépinières du Trouve Plante proposent un grand choix d’azalées. C’est le cas notamment de Kerfandol et Stervinou, spécialisées dans la production de plantes de terre de bruyère.
Leur origine géographique : Chine, Japon.
Leurs atouts : Le principal attrait des azalées réside dans leur floraison exceptionnelle. Au printemps, pendant plusieurs semaines, l’azalée du Japon, qui peut atteindre 1 à 2 m de haut en pleine terre (50 cm maximum en pot), se couvre littéralement de fleurs blanc immaculé, mauves, roses ou rouge intense.
Même chose pour l’azalée de Chine dont les fleurs peuvent également présenter toutes les nuances du jaune et de l’orange. En outre, ses feuilles caduques arborent avant leur chute de flamboyantes couleurs qui lui confèrent un attrait visuel supplémentaire.
Leur mode de reproduction : Le plus souvent par bouturage ou marcottage.
Leur culture : Elle n’est pas difficile sous réserve de répondre à deux exigences. Plantes de terre de bruyère, les azalées ont besoin, pour prospérer, d’un sol riche en matière organique, bien drainé et acide (pH compris entre 4 et 5) et d’un arrosage abondant et régulier avec de l’eau non calcaire. Idéalement de l’eau de pluie lorsqu’elles poussent en pot.
En règle générale, le sol doit être constamment humide mais pas détrempé. La plantation en pleine terre s’effectue de préférence en automne, pour permettre à l’azalée de bien s’enraciner avant l’hiver, en choisissant un emplacement à mi-ombre.
La taille est importante pour maintenir une forme compacte et favoriser une floraison abondante.
Sur le plan parasitaire, on surveillera attentivement les pucerons, les cochenilles et les araignées rouges qui peuvent provoquer des dégâts importants. Les maladies type mildiou apparaissent en condition trop humide ou en terrain calcaire, responsable du jaunissement des feuilles (chlorose).
Mi-ombre
Acide, riche en humus et bien drainé
Régulier et abondant avec de l’eau non calcaire
Jusqu’à -20°C sauf l’azalée des fleuristes qui craint le gel
Pucerons, cochenilles, araignées rouges. Mildiou en conditions trop humides