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Son identité : Le pommier appartient à la famille des Rosacées aux côtés d’un grand nombre d’espèces fruitières (poirier, abricotier…) mais aussi de plantes ornementales comme les rosiers, les aubépines, les spirées et bien d’autres encore.
Alors que son fruit est consommé depuis le néolithique en Asie, le pommier n’arrive autour du bassin méditerranéen qu’à partir de l’Antiquité, via la Chine.
Aujourd’hui, on recense plusieurs milliers de variétés à travers le monde obtenues à partir de croisements effectués, pour la plupart, à compter du XVIIIe siècle et jusqu’à maintenant.
À noter qu’un grand nombre d’espèces de pommiers d’ornements (ou pommetiers) sont présentes dans les jardins pour la beauté de leurs fleurs mais aussi de leurs feuilles ou de leurs fruits colorés qui ornent les arbres en automne et en hiver (Malus baccata, M. coccinella, M. floribunda, etc.).
Plusieurs pépinières du Trouve Plante se sont spécialisées dans la production de pommiers. C’est le cas des Pépinières Chatelain qui possèdent, en plus, une collection de formes fruitières anciennes agréée par le Conservatoire des collections végétales spécialisées (CCVS), de la pépinière Les Arbres Éric Dumont, de la Pépinière de Haute-Provence, des pépinières du Clos Normand, Duthoo, Grange et Jabouin, sans oublier La Petite Pépinière et les Pépinières d’Enghien en Belgique.
Enfin, les Pépinières et Roseraies Georges Delbard, dont le « jardin-verger de Malicorne » abrite une importante collection d’obtentions de rosiers et de fruitiers ont reçu, elles aussi, le prestigieux label du CCVS.
Son origine géographique : Malus sieversii, l’ancêtre de notre pommier domestique, provient des montagnes du Tian Chan au Kazakhstan où il forme encore de vastes forêts sauvages.
Ses atouts : Le pommier est principalement cultivé pour son fruit consommé cru (pomme dite « à couteau »), cuit ou en jus. Fermenté, il sert à confectionner une célèbre eau-de-vie, le calvados. Certaines variétés sont dédiées à la production de cidre.
Son mode de reproduction : La multiplication se fait essentiellement par greffage d’un rameau de l’année sur un autre sujet, ou porte-greffe, seul moyen de conserver les qualités notamment gustatives de chaque variété et d’obtenir une fructification rapide. Le porte-greffe est choisi en fonction de la nature du sol et de la forme que l’on veut donner à l’arbre : plein vent, gobelet, palissée, naine (pour la culture en bac) etc.
Sa culture : Un apport de compost et de corne broyée au moment de la plantation assurera au jeune pommier les éléments nutritifs nécessaires à sa croissance. Particulièrement le phosphore et le potassium qui favorisent la fructification. Une fois bien implanté, l’arbre « se débrouille » seul dans la plupart des cas. Attention : un excès de fertilisation azotée peut, en encourageant un développement excessif des branches et des feuilles, inhiber la floraison et donc obérer les récoltes futures.
La taille, qu’elle soit de fin d’hiver ou « en vert » au début de l’été, joue également un rôle essentiel pour l’obtention de fruits en abondance et de bon calibre, de même que l’éclaircissage.
Le pommier ne nécessite généralement pas d’arrosage sauf pendant les deux années qui suivent la plantation.
Enfin, il est sujet à de nombreuses maladies, comme la tavelure, l’oïdium et la moniliose auxquelles il faut ajouter beaucoup de ravageurs : carpocapse (petit papillon dont la chenille rend les pommes « véreuses »), pucerons et acariens.
Soleil
Peu exigeant mais préfère les terrains bien drainés
En cas d’été sec, uniquement pour les jeunes sujets
Résiste jusqu’à -20°C (mais -2 à -3°C pour les fleurs)
Tavelure, oïdium, moniliose, chancre, carpocapse ("ver" de la pomme), pucerons, acariens