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Son identité : Le poirier appartient à la famille des Rosacées aux côtés d’un grand nombre d’espèces fruitières (pommier, prunier…) mais aussi de plantes ornementales comme les rosiers, les aubépines, les benoîtes et bien d’autres encore. Son fruit, la poire, est consommé depuis l’Antiquité, en Chine et autour du Bassin méditerranéen par les Égyptiens, les Grecs et les Romains. Aujourd’hui, on recense plusieurs milliers de variétés commerciales obtenues à partir de croisements effectués, pour la plupart, à compter du XVIIIe siècle.
Plus compact, le poirier asiatique (Pyrus pyrifolia), ou nashi, donne des fruits juteux mais plus croquants donnant l’impression, fausse au demeurant, que cet arbre est issu d’une hybridation entre le pommier et le poirier.
De leur côté, si leur fruits ne présentent guère d’intérêt gustatif, les poiriers d’ornement sont très appréciés pour leur généreuse floraison blanche au printemps et la belle coloration de leur feuillage jaune rouge en automne.
Avec son port conique et sa haute stature (jusqu’à 15 m une fois adulte), le poirier de Chine (Pyrus calleryana) ‘Chanticleer’ est très en vogue tout comme le poirier d’ornement pleureur (Pyrus salicifolia) ‘Pendula’ au délicat feuillage argenté.
Plusieurs pépinières du Trouve Plante se sont spécialisées dans la production de poiriers comestibles. C’est le cas des Pépinières Chatelain qui possèdent, en outre, une étonnante collection de formes fruitières anciennes agréée par le Conservatoire des collections végétales spécialisées (CCVS), de la pépinière Les Arbres Éric Dumont, de la Pépinière de Haute-Provence, des pépinières du Clos Normand, Duthoo et Grange ou encore de La Petite Pépinière et des Pépinières d’Enghien en Belgique.
Enfin, les Pépinières et Roseraies Georges Delbard, dont le « jardin-verger de Malicorne » abrite une importante collection d’obtentions de rosiers et de fruitiers ont reçu, elles aussi, le prestigieux label du CCVS.
Son origine géographique : Asie mais le périmètre exact rest indéterminée. En Europe, le poirier sauvage (Pyrus pyraster), que l’on trouve à l’état spontané, a surtout un intérêt décoratif car ses poires sont insipides.
Ses atouts : Le poirier est principalement cultivé pour son fruit consommé cru, cuit ou en jus. Fermenté, il donne une délicieuse eau-de-vie. Certaines variétés sont dédiées à la production d’une autre boisson alcoolisée, proche du cidre, le poiré.
Son mode de reproduction : La multiplication se fait essentiellement par greffage d’un rameau de l’année sur un autre sujet, ou porte-greffe, seul moyen de conserver les qualités notamment gustatives de chaque variété et d’obtenir une fructification rapide.
Le porte-greffe (franc, cognassier, poirier sauvage…) est choisi en fonction de la nature du sol, de la vigueur et de la forme (plein vent, gobelet, palissée, naine) que l’on veut donner au futur arbre.
Sa culture : Un apport de compost et de corne broyée au moment de la plantation fournira au jeune poirier les éléments nutritifs nécessaires à sa croissance. Particulièrement le phosphore et le potassium qui favorisent la fructification.
Une fois bien implanté, l’arbre se « débrouille » seul dans la plupart des cas. Attention : un excès de fertilisation azotée peut, en encourageant un développement excessif des branches et des feuilles, inhiber la floraison et donc obérer les récoltes futures.
La taille de fin d’hiver (ou « en vert » au début de l’été) joue également un rôle essentiel pour l’obtention de fruits en abondance et de bon calibre, de même que l’éclaircissage.
Le poirier ne nécessite généralement pas d’arrosage sauf pendant les deux années qui suivent la plantation.
Enfin, il est sujet à de nombreuses maladies, comme la tavelure, la moniliose et la rouille grillagée auxquels il faut ajouter beaucoup de ravageurs : carpocapse (petit papillon dont la chenille rend les poires « véreuses »), pucerons et acariens.
Soleil
Riches et argileux mais bien drainés
En cas d’été sec, uniquement pour les jeunes sujets
Résiste jusqu’à -20°C (mais -2 à -3°C pour les fleurs)
Tavelure, moniliose, rouille grillagée, carpocapse (ver de la poire), pucerons, acariens