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Leur identité : Une chatte y retrouverait-elle ses petits ? Pour faire simple : botaniquement parlant, les mimosas ne sont pas des mimosas mais des acacias. Et l’arbre communément désigné sous le nom d’acacia, dont les fleurs servent à confectionner de délicieux beignets, n’est pas un acacia mais un robinier ou faux-acacia, comme le suggère d’ailleurs son nom scientifique, Robinia pseudoacacia.
Quant aux « vrais » mimosas, genre très différent qui rassemble plus de 400 espèces, le plus connu n’est autre que la sensitive (Mimosa pudica), un petit arbrisseau dont les folioles ont la particularité de se rétracter quand on les touche.
Question diversité, les acacias (que l’on continuera malgré tout à désigner sous le nom de mimosas…) ne sont pas en reste. Ces arbustes souvent épineux (leur nom vient du grec Akis qui signifie « épine »), à la floraison spectaculaire, comptent plus de 1500 espèces botaniques réparties à travers le monde. Ce qui est considérable !
Ils appartiennent à la grande famille des légumineuses ou Fabacées, comme le haricot, le lupin ou les érythrines.
Parmi les plus populaires en France, on trouve Acacia dealbata, communément appelé « mimosa d’hiver » ou « mimosa de Nice » avec ses variétés ‘Gaulois’, ‘Clair de Lune’ ou ‘Rêve d’Or’, et Acacia retinodes ou « mimosa des quatre saisons ».
Les Pépinières Cavatore, qui font partie du Trouve Plante, hébergent une remarquable collection de 90 espèces d’Acacia agréée par le Conservatoire national des collections végétales spécialisées (CCVS).
Leur origine géographique : Afrique et, surtout, Australie. Le mimosa doré, A. pycnantha, est d’ailleurs l’emblème de ce pays.
Leurs atouts : Les mimosas sont des arbustes de taille variable (3 à 10 m de hauteur selon les espèces) à croissance rapide dont le feuillage persistant, vert ou bleu argenté, sert de toile de fond à leur floraison jaune d’or qui illumine les jardins au cœur de l’hiver ou au début du printemps.
Les fleurs délicieusement parfumées, en forme de pompons soyeux, sont regroupées en myriades de grappes (ou panicules) à l’extrémité des branches. Ils sont souvent plantés en haie ou seuls près de la maison pour embaumer les alentours.
Très prisé des fleuristes, le mimosa de Nice entre par ailleurs dans la confection de splendides bouquets. Contrairement à la grande majorité de ses cousins, A. deanei a la particularité intéressante de fleurir à fin de l’été et jusqu’en décembre.
Leur mode de reproduction : Par semis ou greffage. Notez bien que le mimosa de Nice a la faculté de drageonner au point de devenir envahissant.
Leur culture : Peu rustiques, la plupart des mimosas ne peuvent être cultivés en pleine terre que dans le sud de la France et sur la façade océanique.
Ailleurs, ils doivent être placés dans des bacs, où ils poussent d’ailleurs très bien, et rentrés en hiver dans un local éclairé mais non chauffé pour ne pas geler.
Seules quelques espèces comme A. boormanii et A. pravissima sont suffisamment résistantes au froid (-10 à -11°C) pour pousser en extérieur au nord de la Loire.
Sinon, les mimosas demandent dans l’ensemble un sol bien drainé (idéalement sableux), légèrement acide à neutre et une exposition ensoleillée. Éviter les terrains argileux et calcaires.
En période de croissance, l’arrosage doit être régulier mais modéré, car ces arbres ne supportent pas l’eau stagnante.
Réservez-leur un emplacement abrité des vents forts (notamment dans le midi avec le mistral) et des gelées tardives préjudiciables à la floraison, par exemple contre un mur exposé au sud.
Enfin, les mimosas peuvent être sujets à des attaques de parasites comme la cochenille floconneuse.
Soleil, à l'abri des vents
Bien drainé, sableux, légèrement acide à neutre
Régulier mais sans excès
Sensible au gel
Cochenille floconneuse