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Son identité : Le laurier-rose (Nerium oleander) est un charmant arbuste (80 cm à 3-4 m de hauteur) au feuillage persistant, de la famille des Apocynacées, qui pousse naturellement en bordure des cours d’eau du bassin méditerranéen et dont la floraison exubérante enchante les jardins du printemps à l’automne.
Dans le sud de la France bien sûr mais aussi de plus en plus dans la moitié nord du pays, à la faveur du réchauffement climatique et de l’émergence de variétés résistantes au froid.
C’est notamment le cas de ‘Villa Romaine’, de ‘Hardy Red’ ou encore de ‘Professeur Granel’ capables de supporter des températures de -15°C quand les autres gèlent dès que le thermomètre descend de quelques degrés en dessous de zéro.
Botaniquement, le laurier-rose n’est pas un laurier. C’est la forme de sa feuille lancéolée, de couleur verte, à l’aspect lustré, comme celle du « vrai laurier » ou laurier-sauce (Laurus nobilis) utilisée en cuisine pour aromatiser les plats, qui lui a valu cette appellation. Attention à la confusion : le laurier-rose est sans doute l’une des plantes les plus toxiques présentes dans nos jardins !
Dans le Trouve Plante, la Palmeraie Zen et Tijardin-Pépinière du Cannebeth proposent un grand choix de variétés de lauriers-roses.
Son origine géographique : Elle n’est pas clairement établie. Les lauriers-roses cultivés dans nos jardins seraient issus de croisements entre trois sous-espèces originaires du bassin méditerranéen pour la première, de la péninsule arabique pour la seconde et d’Asie pour la troisième.
Ses atouts : Avec ses fleurs simples ou doubles dont les couleurs varient du blanc pur au rouge profond, en passant par toutes les nuances de de jaune, d’orange saumoné et de rose, Nerium oleander, dont il existe plus de 150 variétés disponibles en France, apporte incontestablement une touche de soleil et de Méditerranée au jardin.
Qu’il soit planté seul ou haie, sur un talus ou le long d’une clôture. Ou encore en pot pour décorer un balcon ou une terrasse.Son mode de reproduction : Par bouturage au printemps.
Sa culture : Le laurier-rose apprécie les sols bien drainés, riches en humus, ainsi qu’une exposition chaude et ensoleillée, indispensable pour assurer une bonne floraison.
Il nécessite un arrosage régulier, mais sans excès, pour éviter le pourrissement des racines.
Dans les régions du nord de la France, les variétés non rustiques, nécessairement cultivées en bac, doivent être rentrées l’hiver dans un local aéré et non chauffé (autour de 10°C) afin de les mettre à l’abri du froid.
En cas de gel, attendez le printemps avant de faire votre diagnostic : bien souvent votre laurier-rose repartira de la souche.
Enfin, sachez que ce bel arbuste est sujet à des maladies telles que l’oïdium ou la septoriose ainsi qu’à des attaques de parasites redoutables, comme les cochenilles.
Chaude et ensoleillée
Riche, profond et bien drainé
Régulier surtout si culture en bac
Gélif mais certaines variétés résistent jusqu'à -15°C
Oïdium, septoriose, cochenilles