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Leur identité : Ces arbres fruitiers à noyau appartiennent à la grande famille des Rosacées, au même titre que les rosiers, bien sûr, mais aussi les fraisiers, les aubépines ou encore les spirées. Ils font également partie du genre Prunus en compagnie des pêchers, des abricotiers, des pruniers ainsi que de la gamme très vaste des cerisiers ornementaux, cultivés essentiellement pour leur floraison spectaculaire et qui font l’objet d’un véritable culte au Japon.
On distingue trois grandes familles de cerisiers fruitiers :
– Les bigarreaux sont réputés pour leurs cerises de gros calibre à la chair croquante, juteuse et délicieusement sucrée. Ils appartiennent à la même espèce (Prunus avium) que le cerisier sauvage, ou merisier, dont ils dérivent. Ce sont, de loin, les cerisiers les plus souvent rencontrés dans les jardins avec des variétés aussi renommées que ‘Burlat’, ‘Cœur de Pigeon’, ‘Hedelfingen’, ‘Lapin’, ‘Moreau’, ‘Napoléon’, ‘Reverchon’, ‘Van’…
– Les guigniers sont également des P. avium. Il s’agit le plus souvent de variétés anciennes dont les fruits, ou guignes, se distinguent des bigarreaux par leur chair plus molle. Les Alsaciens s’en servent pour fabriquer le kirsch. Parmi les variétés, on peut citer ‘Early Rivers’ (qui a l’avantage d’être autofertile), ‘Noire du Pévèle’ ou encore ‘Bêchat’.
– À la différence des deux premiers, les griottiers descendent de Prunus cerasus, une autre espèce botanique dont les fruits, de plus petit calibre et légèrement acidulés, sont utilisés en pâtisserie pour faire, notamment, d’excellents clafoutis. Variétés : ‘Griotte de Montmorency’, ‘Marasque’, ‘Griotte du Nord’.
Sur le Trouve Plante, la pépinière Les Arbres Éric Dumont, la Pépinière de Haute-Provence, La Petite Pépinière, les pépinières Chatelain, Clos Normand, Duthoo, Grange et Jabouin proposent un grand choix de variétés de cerisiers.
Enfin, les Pépinières et Roseraies Georges Delbard, dont le « jardin-verger de Malicorne » abrite une importante collection de rosiers et de fruitiers, ont reçu le label du Conservatoire des collections végétales spécialisées (CCVS).
Leur origine géographique : Nord du Caucase pour (P. cerasus), Europe et Asie Mineure pour (Prunus avium). En France, les cerisiers sont cultivés depuis le Moyen-Âge.
Leurs atouts : En plus de leur production fruitière, les cerisiers offrent un spectacle magnifique au printemps, de mars à avril, en se couvrant de délicates fleurs blanches, mais aussi en automne lorsque leurs longues feuilles dentées virent au jaune doré et au rouge. Les sujets à haute tige nous gratifient également d’une ombre rafraîchissante en été.
Leur mode de reproduction : Par greffage sur des porte-greffes adaptés au sol, au climat mais aussi à la forme et au volume que l’on veut donner à l’arbre. La greffe permet également de hâter la production de cerises, qui démarre dès la 3e année, mais donne son plein rendement à partir de 6-8 ans selon les variétés.
Point important : la plupart des variétés de bigarreautiers n’étant pas autofertiles (leurs fleurs ont besoin des insectes ou du vent pour être pollinisées), il convient de s’assurer de la présence, dans le voisinage (moins de 25 m), d’un autre cerisier au pollen compatible et fleurissant au même moment que le vôtre. Ou d’en planter deux si votre jardin est suffisamment grand. Autrement les paniers de cerises ne seront guère remplis… Pour s’en assurer, demandez conseil au pépiniériste du Trouve Plante auquel vous vous adresserez. Même chose pour le choix du porte-greffe.
Les fleurs gelant à partir de -3°C, il est recommandé en zone froide ou de moyenne montagne (en dessous de 1000 m), de choisir des variétés à floraison tardive comme ‘Reverchon’, ‘Hedelfingen’ ou les bien nommées ‘Tardif de Vignola’, et ‘Tardif de Seninghem’.
Leur culture : Pour bien fructifier, les cerisiers doivent bénéficier d’une exposition plein soleil en évitant les secteurs trop ventés. En revanche, ils n’ont pas d’exigence particulière pour le sol acceptant aussi bien les terrains légèrement acides ou calcaires (en particulier les griottiers).
Pour éviter l’apparition de gommose, la taille doit se faire impérativement par temps sec en été. Gardez à l’esprit que la fructification s’effectue sur les bois d’au moins deux ans.
Enfin le cerisier est victime de nombreux parasites, qu’il s’agisse de champignons ou d’insectes. Depuis 2010, la mouche suzikii, ou drosophile japonaise, originaire d’Asie du Sud-Est, provoque des dégâts importants sur les cerises dont la larve, minuscule, se nourrit.
Plein soleil
Pas d’exigence particulière
Les premières années pour assurer un bon enracinement
Bonne résistance de l’arbre au froid. Les fleurs gèlent à partir de -3°C
Champignons et insectes. Particulièrement le ver de la mouche suzukii arrivée en France en 2010.